Muriel Hequet - Dressage, débourrage de chevaux

Je suis passionnée par le cheval et l’équitation depuis toujours. Ayant suivi des études plutôt classiques (bac +4 en marketing international), j’ai toujours su concilier travail et passion, jusqu’à ce que ma passion et mon travail se confondent enfin.
Artiste dans l’âme, ma passion s’exprime à travers ma relation avec les chevaux mais aussi par l’écriture.

Elles sont diverses et complémentaires. Elles m’ont construite en me faisant passer d’un sentiment équestre intuitif à une véritable méthode d’approche et de travail du cheval.
A cheval à l’âge de trois ans, j’ai très vite trouvé mon équilibre sur « 4 pieds » plutôt que deux.
Après un parcours classique en club et mon éperon d’argent en poche, j’ai réalisé que bien monter à cheval ne suffit pas à obtenir le meilleur des performances de sa monture. Il m’a fallu apprendre le langage équestre, éduquer, mon cheval d’abord puis d’autres ensuite, afin de comprendre comment créer la connexion qui rend le couple cavalier-cheval indissociable.
Ma rencontre à 25 ans, avec M. Michel Henriquet a été déterminante dans ce sens. Toujours à la recherche d’une équitation « partagée » avec mon cheval plutôt qu’imposée à lui, j’ai reçu l’enseignement de la justesse à cheval avec un grand bonheur. J’ai compris là, dans ce petit manège de Bailly dans les Yvelines, le sens des mots « communication à cheval ».
Ma soif de connaissance attisée par la diversité des chevaux que l’on me confiait, je me suis donc naturellement intéressée à l’éthologie équine. J’ai pensé que ma formation devait être complétée par une étude plus précise du comportement équin pour finaliser ma vision globale de l’être-cheval. Le Haras de la Cense et la méthode éthologique, ont posé en moi les fondations d’une méthode d’éducation jusqu’alors intuitive.

Avant de proposer le dressage à un cheval, il faut poser les bases relationnelles pour qu’il soit prêt mentalement et physiquement à accepter une interaction mutuellement consentie : c’est le délicat travail de débourrage. Une foi les bases de notre relation posées, et la communication établie dans un climat de confiance et de respect mutuel, le partenariat dans le travail peut commencer. Car monter un cheval et aspirer à l’éduquer, au sens d’élever ses capacités physiques et mentales, le faire devenir plus grand et meilleur, repose obligatoirement sur des

bases solides et claires. Ce qu’il est commun d’appeler le dressage (qui est pour moi un long dialogue qui se poursuivra toute la vie du cheval en s’enrichissant des qualités de l’humain et du cheval) est donc la suite logique du débourrage : c’est l’ensemble des exercices gymniques (et psychologiques) que l’on demande à un cheval mis au travail (que ce soit pour le saut, le dressage classique ou la ballade). Il y a aussi les chevaux devenus difficiles pour différentes raisons : ceux qui ont un passé chaotique conduisant à un comportement dangereux pour eux ou leur cavalier, et ceux qui à un moment de leur vie changent d’attitude en réponse à un problème. Ceux-là nécessitent énormément d’écoute et d’attention pour comprendre les causes de leurs colères et reprendre le dialogue avec l’homme. Depuis 20 ans maintenant, j’entreprends tous les chevaux que je rencontre dans l’esprit de développer leur relation avec l’homme afin qu’ils donnent le meilleur d’eux même, sans peur ni contrainte. Formée aux approches Eponaquest et Medicine Horseway de développement personnel facilité par le cheval, j’aide également les cavaliers à être les meilleurs partenaires possibles pour leur cheval, en leur permettant de comprendre ce qui se joue dans leur relation avec lui. C’est sur cette base que je pose le travail quotidien des chevaux que l’on me confie et la coopération avec leur propriétaire. Je me définit comme un coach sportif et psychologique pour le cheval et le cavalier.

www.lacense.com
Le Haras de la Cense
Je suis diplômée de dressage éthologique au haras de la Cense.

www.henriquet.com
Fief de la Panetière
Ma référence en matière de légèreté dans le dressage